« Tulip fever » de Justin Chadwick sur e-cinéma

Le réalisateur Justin Chadwick présente son film « Tulip fever » sur cinéma à la demande.

Cela peut réconforter ceux qui n’ont pas pu voir « Tulip fever » à sa sortie dans les salles de cinéma en 2017. En outre, ce cinéaste britannique avait déjà régalé les spectateurs par la beauté plastique et l’intrigue du film « Deux sœurs pour un roi ».

Justin Chadwick
Le réalisateur Justin Chadwick ©TF1
Judi-Dench-et-Jack-O-Connel
L’actrice Judi Dench et l’acteur Jack O’Connel ©TF1

Alors dans « Tulip fever » Chadwick raconte une belle histoire, adaptée du roman « Le Peintre des vanités » de Deborah Moggach, interprétée par un très bon casting. Comme Alicia Wikander qui joue le rôle de l’orpheline, Sophia, mariée à un homme riche. Ou Dane DeHaan, son amoureux, dont la beauté ressemble à celle d’un Leonardo Di Caprio et qui sait aussi bien manier les couleurs et ses pinceaux que ses passions. En vedette également l’agréable actrice Judi Dench qui a quitté, le temps d’un film, James Bond pour être ici dans le rôle exquis d’une bonne sœur cultivatrice de tulipes. Aussi, parmi ces bons acteurs, le merveilleux Christoph Waltz qui interprète Cornelis Sarolwood, le commerçant aisé et mari de Sophia.

Tulip fever un thriller

« Tulip fever » comporte tout un condensé d’émotions. Telles que l’amour, la passion, la trahison, en passant par la vengeance, les malheurs, les mensonges, les complots. Et cela en pleine apogée du commerce d’oignons de tulipe. Une fleur devenue magique pour les marchands possédant de bulbes de couleurs différentes. Ainsi, dans ce thriller, le cinéaste Chadwick fait revivre les prémisses de la bourse avec ses enjeux et ses aléas. Mais c’est aussi une

Holliday-Grainger
Holliday Grainger, dans le rôle de Maria ©TF1
Dane-Dehaan
Dane DeHaan interpretant le peintre Jan Van Loos ©TF1

reconstitution fidèle d’une époque. Où prostitution, vols, et recrutement de «volontaires» pour la Marine se font dans des auberges bruyantes en profitant des effets de l’alcool. Une époque qui cultive, au delà des tulipes, l’illusoire importance d’un héritier mâle pour la survie du nom familial.

À travers des histoires d’amour, « Tulip fever » est aussi éclairé par une très belle lumière, digne des grands peintres flamands. Et la musique appartient à Dany Elfman, compositeur entre autres du cinéaste Tim Burton.

Amsterdam 1634

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Sophia à côté de Cornelis et Jan ©TF1
Cornelis-et-Sophia
Cornelis et Sophia ©TF1

L’histoire du film « Tulip fever » débute en 1634, à Amsterdam. Alors qu’un riche marchand veuf, qui vient de se remarier avec une jeune orpheline, fait appel à un jeune peintre, Jan Van Loos, pour immortaliser la beauté de sa deuxième épouse. Résultat : jeunesse ne se fait pas attendre, et une passion torride s’installe entre les deux inconnus…

« Tulip fever » c’est du bon cinéma. Qui met-en-scène une belle histoire d’une femme et d’une petite fille, appelées toutes les deux Sophia. Ce long métrage sort sur e-cinéma ce jeudi 12 juillet 2018.

NOLDS.