« Sérgio & Sergei » au cinéma le 27 mars
Le film « Sérgio & Sergei » du réalisateur cubain, Ernesto Daranas, est une fiction basée sur des faits réels.
La comédie « Sérgio et Serguei » parle d’une une rencontre improbable, entre un radioamateur cubain et un cosmonaute russe. Sérgio (Tomás Cao) est professeur de philosophie marxiste à l’université, et Sergei (Héctor Noas) est coincé dans la station MIR en panne. Alors pour les besoins de la mise en scène les acteurs Tomás Cao et Héctor Noas ont dû apprendre à parler le russe.
L’histoire se passe dans les années 90, à Cuba, lors de la période de pénurie, dite « spéciale » où il y manque de tout. Donc, pour les Cubains, la débrouillardise est le seul moyen de s’en sortir tout en gardant la dignité et la joie de vivre. En parallèle en URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) c’est la transition vers la Russie. Ce qui plonge les Soviétiques aussi dans une terrible crise économique, et ils décident d’abandonner Sergei dans l’espace. Son rôle est inspiré de la vie de Valeri Polyakov, le cosmonaute qui détient le record du plus long vol spatial sans interruption (437 jours et 18 heures).
Sérgio, Sergei et Peter
Alors Sérgio ruse afin que les Russes rapatrient Sergei, piégé en orbite dans la station MIR. Et pour aider son nouvel ami il fait appel à un radioamateur américain, Peter (Ron Perlman). Car Peter est un journaliste expert de l’espace et de la NASA.
Cette fiction satirique montre l’amitié entre trois hommes peu compatibles par leurs idéologies opposées. Car l’amitié dépasse toutes les frontières, même les géographiques malgré les entraves de la politique.
Ici on voit également qu’à Cuba les contraintes du quotidien n’empêchent pas les gens d’établir des liens profonds, de s’entraider. Ou provoquer des situations drôles, telle que l’inefficacité des services secrets cubains pour empêcher Sérgio de communiquer avec ses amis.
Enfin « Sérgio & Sergei » est un long-métrage positif, joyeux, qui irradie de l’espoir, appuyé par de bons acteurs. Il est illustré par de superbes images de l’espace et des effets spéciaux. Au-delà d’un bon son, d’une bonne musique et des décors incroyables. Pour toutes ces raisons il a reçu, en 2018, le prix du Festival Cinélatino de Toulouse.
NLDS.