Année du Brésil en France : 2025
2025 c’est l’Année du Brésil en France avec une multitude d’événements culturels du géant de l’Amérique latine, 17 fois plus grand que la France.

L’Année du Brésil en France est lancée le 1 avril à l’Ambassade du Brésil à Paris. Or c’est Marco Antônio Nakata, directeur de l’Institut Guimarães Rosa qui lance l’ouverture officielle de cette fabuleuse année. Ce responsable du ministère des Relations extérieures brésiliennes parle au nom de l’ambassadeur du Brésil Ricardo Neiva Tavares. Car ce jour là Son Excellence recevait Fernando Haddad, le ministre brésilien des Finances.

Alors Emílio Kalil, commissaire de l’Année Brésil-France 2025, préside la séance d’ouverture et annonce les intervenants de cette belle programmation. À leur tour, ils citent quelques uns des 300 événements majeurs planifiés dans toute la France.
Années du Brésil en France : 2005 et 2025
En effet celle-ci est la deuxième année du Brésil en France. La première année c’était en 2005. Aussi déjà l’année dernière il y a eu un aperçu des événements de 2025 à Paris. Avec l’exubérante exposition de la fabuleuse Tarsila do Amaral, au Musée du Luxembourg.
Sauf que cette année se célèbre également le 200è anniversaire des relations diplomatiques bilatérales. Entre ces pays distants et voisins, qui ont la Guyane française comme frontière en Amazonie.
Mais, au sein même de l’Amazonie il y a aussi en 2025 la COP 30 à Belém, capitale de l’État du Pará au nord du Brésil. La conférence internationale de l’ONU sur les changements climatiques aura lieu du 10 au 21 novembre 2025.
Quelques perles de l’Année du Brésil en France en 2025

Concernant les spectacles de 2025, Seu Jorge fait une tournée en France. Ainsi les 5 et 6 mai il est au Théâtre de la Concorde à Paris. Le 7 juillet aux Nuits de Fourvière à Lyon, le 8 juillet Au Bikini à Toulouse. Et le 15 juillet aux Suds Festival à Arles.

Aussi les Parisiens verront et écouteront, le 12 mai le fameux guitariste Yamandu Costa avec Thibault Cauvin au Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt.
Au New Morning, le 13 juin, Fernanda Abreu est là. Ici la « reine de la pop-dance brésilienne » fêtera ses 35 ans de carrière solo. Au programme, son nouveau spectacle Amor Geral (Amour Total). Et le 7 juillet c’est l’incontournable Marcos Valle. Un grand compositeur dont la musique va du Samba au Boogie en passant par la Bossa Nova. Avec laquelle il conquiert, parmi tant d’autres qui le re-interprètent, le crooner Franck Sinatra et Bebel Gilberto.
Le 16 juin c’est le très populaire Lenine & Spokfrevo Orquestra qui donne le ton au Théâtre du Châtelet.

Alors que le public de Marciac appréciera le virtuose Egberto Gismonti le 6 août. Et le 7 août, l’étonnant Hermeto Pascoal avec son groupe.
Traditions brésiliennes à Paris

Tandis qu’à Paris le 5 juillet le Grand Palais reçoit le Grand Bal Rio – Paris. Où le public dégustera les fameux hors d’œuvres appelés salgadinhos. Et le 6 juillet les avenues des Champs Élysées et Winston Churchill prendront des couleurs brésiliennes au rythme d’un Carnaval tropical.
Alors que le Lavage de la Madeleine reste fidèle au mois de septembre.

Expos à gogo

Sans parler des expositions à Paris. Comme cette très belle série de collages de l’artiste humaniste Dedé Ribeiro intitulée ColonialMente. Une initiative de la productrice Rosangela Meletti à la Galerie L’Œil et la Main, rue de Verneuil à Paris 75007, le 4 avril.
Ou celle sur la façade principale du Grand Palais, avec des décors de l’École de Samba do Grande Rio, du 1er juillet au 31 août.

Ou encore à l’Orangerie du Jardin du Luxembourg du 3 au 14 juillet. Où le plasticien et sculpteur Cildo Meireles présente Cruzeiro do Sul. Une œuvre unique de la série Humiliminimalisme, illustrant une résistance à l’oppression politique.

Et Amazônia au Musée du quai Branly – Jacques Chirac du 30 septembre au 18 janvier 2026. Avec des beautés comme ce masque Olok ci-contre.
Aussi Amazonies à Lyon au Musée des Confluences, du 18 avril jusqu’au 8 février 2026 .
Une gastronomie unique et musicale
À son tour le Carreau du Temple donne la voix à la gastronomie et la culture brésilienne du 19 au 21 septembre. Ici il y aura des masters classes sur des plats typiques. Parmi d’autres mets il est prévu une Feijoada choréo-gastronomique par le danseur chorégraphe Calixto Neto, les cheffes Alessandra Montagne et Roberta Sudbrack.
Enfin pour éclater les palais des Parisiens, une clôture en beauté et tout en musique. Avec une délicieuse Feijoada orchestrée par la fameuse chanteuse de Rio Tia Surica et son École de Samba de Portela.
Voici donc des exemples de cette merveilleuse année culturelle du Brésil en France. Avec une multitude de spectacles et de danses. Parsemée partout par la gastronomie brésilienne avec ses plaisantes diversités gustatives.
Par ailleurs cela est le résultat d’un métissage bien réussi. Plein de créativité, de joies, de mentalités positives. Où l’art et la culture s’épanouissent pour le bonheur humain. Un bonheur loin de ces guerres meurtrières à la mode, qui nourrissent notre actualité.
Cela prouve aussi que l’amour, la paix, la compréhension, nos différences, sont des valeurs durables qui enrichissent nos vies. Tout ça dans un esprit festif propre à la culture brésilienne.
Certes le but de cette Année de festivités vise aussi « des partenariat futurs pour résoudre nos problèmes climatiques. Ainsi que des liens plus forts entre les deux pays », souligne Emílio Kalil.
Bref l’Année du Brésil en France débordera au-delà de janvier 2026.
NOLDS.