Mori Venice Bar un restaurant remarquable à Paris

La meilleure table de Vénétie à Paris c’est chez Massimo Mori. Car c’est un vrai aller-retour assuré dans l’Italie gourmet.

MORI VENICE BAR est un restaurant où la passion de la bonne cuisine traditionnelle vénitienne invite à un repas appétissant aux mets succulents. Au-delà d’être familial, ici l’art culinaire est dans l’ADN. Car sa mère tient déjà, avec sa belle sœur, un petit restaurant traditionnel réputé dans la région de Lombardie (dans le département de Vénétie).

Ainsi pour Massimo Mori, ce patron de 52 ans aux yeux pétillants, la règle est très simple : « qualité, fraîcheur, respect des saisons, traçabilité des produits ». Car comme disait mon père, Manoel Brum De Souza, « avec des aliments de qualité nous restons en bonne santé ». Mon papa rajoutait, qu’un « client content, c’est un ami à vie ». et il est vrai que, avec lui, le Restaurante Monteiro est devenu une référence dans la ville de Niterói, à Rio, au Brésil.

Mori Venice Bar, un voyage pour les papilles

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Massimo Mori à son Bar ©RDI

Aussi, à Paris, à la place de la Bourse, devant le palais Brongniart, se trouve l’une des perles rares de la cuisine d’excellence. Or Regardinfos se fait un plaisir à tester le Mori Venice pour vous.

Où, dans un cadre chaleureux, un joli bar juste à l’entrée permet d’attendre les amis. Tout en dégustant des amuse-bouches exquis avec un vin biodynamique.

Résultat, l’ambiance est agréable et feutrée. Elle est signée par le designer Phillipe Starck. Où l’ancien et le moderne s’harmonisent. Afin que le convive se déplace dans la simplicité du partage jusqu’au nord de l’Italie.

Délices à savourer

Or le Mori Venice propose des produits haut de gamme aux saveurs uniques. Afin que celles-ci s’éclatent comme des étincelles de plaisir au palais et dans le cerveau.

Telles que celles provoquées par ce petit pain aux algues du Finistère, un vrai délice. Ou par ces noisettes sauvages. Ou encore par ce stick de polenta de maïs Blave di Mortean.

L’art de présenter ses plats

Aussi, avec son charme, Massimo détaille avec passion chaque plat de cette remarquable cuisine de Vénétie et de la plaine du Pô de son enfance. Alors, avec un sourire gourmet, il raconte de belles histoires pour décrire les ingrédients et les épices utilisées pour ses préparations raffinées.

Des plats fabuleux

Des plats authentiques. Tel le somptueux Casoni, un carpaccio de bar de ligne mariné. Il est servi avec une crème d’olives noires saupoudrée d’amandes finement hachées. Mais il y a aussi des pistaches de Bronte (en Sicile), de la tomate cocktail, de la boutargue (œufs de mulet), de la mayonnaise claire. Et encore du chou fleur adouci au vin blanc, des haricots verts extra fin, séparés par une très fine tranche d’oignon rouge.

Sans oublier le Vitelo tonnaro, un rôti de veau rosé coupé en tranches très fines. Mis en relief par une crème veloutée à base de thon, avec de la boutargue, des cucunci de Lipari, d’une giardiniera de légumes frais croquants marinés, des cèpes sautés à huile d’olive verte.

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Massimo Mori dans son restaurant à Paris le 27/9/2024 ©RDI

Or, conquis, l’on salive encore plus en écoutant Massimo. « Ce veau est élevé sous la mère dans les Hauts-de-France de façon durable ». Il s’appelle tonnaro en hommage aux « pêcheurs de thon de la mer Adriatique, qui cuisent du thon avec des légumes. Avant de passer le tout au mixeur et le monter en mayonnaise ».

Alors que les cucunci « sont des fleurs de câpres qui poussent dans les îles Éoliennes [en Sicile]. Et notre boutargue provient de Cabras [Sardaigne]. »

Quant à « l’huile verte elle est issue d’olives en maturation ». Certes « elles ont moins de polyphénols [molécules antioxydantes], mais c’est plus végétal. Elle ne détériore pas le goût des autres produits. Mais ce procédé nécessite beaucoup plus d’olives pour faire 1 litre ».

À noter aussi l’excellent vinaigre balsamique tradizionale de 50 ans d’âge de Reggio Emilia. Dont les serveurs l’extraient, selon le goût du client, de trois petits tonneaux de vieillissement en chêne rouvre, cerisier ou genévrier.

Des desserts alléchants

Aussi le côté sucrée est très coté, à donner envie de tout goûter. Mais, après un repas gastronomique, le choix s’est porté sur les glaces artisanales. Dont une belle palette de couleurs et de saveurs réjouit les palais et les goûts les plus exigeants.

Musique en live

À relever que les vendredis soir il y a du Jazz. Et c’est Julien, le sympathique gendre de Massimo, qui est à la direction artistique. Ainsi il donne un air encore plus festif à cette ambiance déjà très chaleureuse, pour passer une soirée inoubliable.

Dans ce sens, lors de la venue de Regardinfos, il y avait deux très bons musiciens qui ont même joué de la Bossa Nova. Ils sont la chanteuse et pianiste russe Olinka Mitroshina et le contrebassiste américain Wil Thompson.

Bref, ici le service est impeccable, plein de gentillesse, vraiment aux petits oignons. Sans parler des somptueuses toilettes très propres en marbre de Carrare.

Mori Venice Bar est la grande référence de la haute cuisine vénitienne à Paris. Voilà pourquoi Le restaurant a reçu le prix Giovanni Nuvoletti de la prestigieuse Accademia italiana della Cuccina.

NOLDS.

Note :

(*) Mori Venice bar : 27, rue Vivienne – 75002 Paris.