Hamilton de Holanda au Théâtre de la Ville à Paris
L’artiste brésilien s’est présenté hier en trio dans un concert magnifique au Théâtre de la Ville à Paris.
HAMILTON DE HOLANDA est un musicien passionné et un excellent compositeur. Né à Rio de Janeiro, il y a 49 ans, ce mandoliniste exceptionnel touche les cordes de son instrument avec habilité, harmonie et rythme. Ce 23 juin, à Paris, au Théâtre de la Ville, Hamilton se fait accompagner par l’extraordinaire Salomão Soares De Carvalho au clavier Nord stage 3 et Moog pour la basse. Et l’excellent batteur Thiago Stefani (Big) Rabello. Un trio de choc pour une soirée au climax du bonheur musical au cœur de Paris, dans le cadre de l’Année du Brésil en France.
Les Maîtres do Prato
Aussi, à cette soirée, Hamilton de Holanda partage la scène avec les Maîtres do Prato : Zélia, Raimunda et Lu Silva. Des splendides baianas « sambadeiras » qui chantent et dansent au rythme soutenu de leur percussion. Un instrument très simple fait d’une assiette (prato en brésilien), en métal émaillé, raclée avec un couteau.
Or le 20 juin, ils étaient tous déjà ensemble à l’UNESCO pour le 20è anniversaire de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Sur son compte Instagram Hamilton dit que « C’était émouvant de jouer à l’Unesco, à Paris. C’est un lieu magique où se pratique et se cherche l’union des peuples. Où, suite à la demande de l’ambassadrice Paula Alves de Souza et de la ministre de la Culture Margareth Menezes, « j’ai représenté le Brésil avec Mestra Zélia do Prato ».
Hamilton de Holanda fait vibrer le Théâtre de la Ville
Puis ce surnommé « prince du bandolim (mandoline en français) » ajoute « Aujourd’hui, pour moi ça donne encore une saveur spéciale. Car il y a exactement 24 ans j’ai joué pour la première fois ici à Paris. C’était le début d’une belle histoire avec beaucoup de chapitres produits et à réaliser. »
Alors sur scène Hamilton raconte que pendant la pandémie du Covid 19 il « compose un titre par jour, 366 au total ». Dont il joue quelques uns ce soir. Mais aussi des musiques d’autres confrères. Comme par exemple celles de Tom Jobim et Djavan. Tandis que le public l’accompagne en chantant les paroles, avant de se lever pour danser devant la scène.
Bref cet instrumentiste virtuose, aux grandes lunettes transparentes et tout de blanc vêtu, rempli d’une vive émotion la salle du Théâtre de la Ville. Où il est ovationné. Car les spectateurs émus sont conquis par le personnage et le toucher unique de ses interprétations.
Puis, à la fin du concert, ce sympathique carioca souriant prend le temps de rencontrer le public. Auquel lors des échanges il affirme « C’est le meilleur moment ».
NOLDS.
