La COP 30 dans l’Amazonie brésilienne à Belém

Cette Conférence des Nations Unies sur le Climat, dans la capitale de l’état du Pará, à l’est de la forêt amazonienne est tout un symbole. C’est du 10 au 21 novembre.

LA COP 30 est à Belém, au nord Brésil, pour discuter des mesures prioritaires à prendre et « trouver des solutions » contre le changement climatique. Le but de cette réunion internationale est de concentrer leurs efforts pour limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C. Telle que prescrite, en 2015, dans l’Accord de Paris sur le Climat.

Ces ententes ne sont pas évidentes. Par exemple, les États-Unis quittent l’Accord de Paris en 2017 avec Donald Trump pour y revenir en 2021 avec Joe Biden. Et, à nouveau, « se désengager dès le retour de Trump » comme explique le président de la COP 30, le souriant ambassadeur André Aranha Corrêa do Lago en interview à Regardinfos le 29/10/2025 à Paris.

Alors en l’absence de Trump à la COP30, au Brésil, son principal opposant à la présidentielle de 2028 est là. Il s’agit du gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom. Pour lui la décision de Trump, de quitter l’Accord de Paris montre que ce président climatosceptique « redouble d’imbécillité ». Car « c’est un engagement moral, c’est un impératif économique, ce sont les deux à la fois » dit Newsom à l’AFP ce mardi 11 novembre à Belém. Où il goûte à la gastronomie locale et se délecte avec quelques délicieux jus frais de fruits amazoniens. Parmi eux : l’Açaï et le Cupuaçu.

COP 30 sur le Climat

Or COP est l’acronyme de Conference of Parties, qui fixe les bases d’une coopération internationale. Parties sont les pays signataires de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiquesCCNUCC, adoptée en 1992 au Sommet de la Terre à Rio (Brésil). Ce traité ratifié par 195 pays vise stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre et à faire face à ses effets nuisibles. Car ces Parties sont « conscientes que les changements du climat de la Planète et leurs effets néfastes sont un sujet de préoccupation pour l’humanité tout entière ».

Aussi elles sont « conscientes du rôle et de l’importance des puits et réservoirs de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres et marins », note la CCNUCC.

Sauf que malgré leur bonne volonté certains pays dans la COP 30 se heurtent dans ses contradictions. Parmi eux le Brésil qui se lance désormais dans l’exploration pétrolière au large de l’Amazonie, contre l’avis des écologistes.

NOLDS.