« Les Trois Mousquetaires : Milady » un film à voir
Un film de Martin Bourboulon. Avec un scénario coécrit par Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière d’après l’œuvre du grand écrivain Alexandre Dumas.
LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY est une superbe reconstitution de cette époque du XVIIè siècle. Aussi elle montre une aventure très humaine pourvue d’effets spectaculaires magnifiques. Dont « les combats sont effectués sans doublure par les propres acteurs » explique le réalisateur Martin Bourboulon, lors de l’avant première, au cinéma Publicis Champs Élysées. Une salle labellisée d’excellence par la CST(1).
Les Trois Mousquetaires : Milady
Or ce deuxième volet du diptyque Les Trois Mousquetaires est une comédie qui s’écoule aussi vite que la lecture du chef-d’œuvre écrit par la plume de Dumas. Car le film est très bien rythmé par la musique de Guillaume Roussel. Illustré par de remarquables effets spéciaux (VFX) du superviseur Olivier Cauwet. Comme, par exemple, la scène de l’attaque des bateaux arrivant dans La Rochelle vue depuis la longue-vue d’Athos.
Avec de très belles images, le directeur de la photographie s’appelle Nicolas Bolduc. Cette intrigue bien menée de ce 2ème volet des Mousquetaires titré Milady a tout pour plaire aux cinéphiles. Car ce film d’action est beau et poétique, riche en scènes de combats filmées en plans-séquence avec plein de dextérité « qui, comme signale un cinéphile, procure une sensation d’immersion ». Où se mêlent des affaires de royauté et de cœur, en dégageant la richesse d’interprétation de ses acteurs. Des acteurs qui se sont entraînées avec des cascadeurs professionnels. L’un des cascadeurs, Thomas Dedeken, est celui qui « tombe sur la table et dans l’eau », informe Martin Bourboulon.
Décors somptueux
Le tout dans un décor magnifique ayant pour fil conducteur un quatuor mythique de la chevalerie. Une bande unique de copains qui doit affronter les manœuvres du cardinal de Richelieu (Éric Ruf). Mais aussi celles de la sensuelle Milady.
Ainsi ce film raconte un moment de l’histoire du pays de Molière (1622 – 1673). Sur une époque divisée par les guerres de religion entre catholiques et protestants. Alors que l’Angleterre menace d’envahir la France. Tandis qu’une poignée d’hommes et de femmes croisent leurs épées et leurs destins à celui de l’hexagone. Mais Les Trois Mousquetaires est aussi un film dynamique, drôle, qui sonne juste. Tout en montrant des aspects sombres et moins obscures de ce contexte là.
Voilà comment Martin Bourboulon nous promène du siège de La Rochelle jusqu’à Paris. En passant par les palais de Fontainebleau, Buckingham, Louvre, tout en nous faisant voyager dans un temps historique.
Des acteurs magistraux combattent sans doublure
Certes avec un casting merveilleux et cinq étoiles qu’il confie à Élodie Demey. Parmi les protagonistes : la touchante et bouleversante Eva Green joue Milady de Winter. Louis Garrel incarne royalement Louis XIII(2). François Civil est D’Artagnan, pur, frondeur, amoureux de Constance Bonacieux (Lyna Khoudri). Tandis que Romain Duris est l’intellectuel Aramis. Alors que Vincent Cassel interprète un Athos sombre, meurtri, par son histoire d’amour avec Milady et Pio Marmaï se positionne brillamment en Porthos. Vicky Krieps(3) joue le personnage d’Anne d’Autriche, la reine de France.
Des costumes sublimes
À souligner également les costumes somptueux signés par le chef costumier Thierry Delettre, qui confirment que Les Trois Mousquetaires : Milady c’est à voir sous tous prétextes.
Bref, 100% français Les Trois Mousquetaires : Milady est une très beau film d’aventure. Mais aussi un très bel hommage à Alexandre Dumas, aux femmes, et à l’excellence française.
NOLDS.
Note :
(1) C’est la CST – Commission supérieure technique de l’image et du son qui contrôle toutes les salles de cinéma en France. Cette Commission offre deux Prix aux Meilleurs Techniciens au Festival de Cannes.
(2) Actrice principal du film Corsage, qui a reçu le Prix de la Meilleure Création Sonore de La Semaine du Son au Festival de Cannes 2022.
(3) Louis XIII (1601 – 1643), dit « le Juste », fils d’Henri IV et de Marie de Médicis, roi de France et de Navarre (1610 – 1643), marié à Anne d’Autriche.
