La Semaine du Son 2024 : ouverture tout en musique

Cet événement unique sur la qualité du son fête cette année sa 21édition.

LA SEMAINE DU SON UNESCO en 2024 a pour parrain André Manoukian. Et ce grand pianiste de jazz, compositeur, chroniqueur musical, joue pour le public lors de la soirée d’ouverture, au siège de l’Unesco, à Paris. Ainsi ce 15 janvier le président fondateur de La Semaine du Son Unesco, Christian Hugonnet, débute la soirée avec Gabriela Ramos. Où la sous-directrice générale de l’Unesco prend le relai au pupitre.

Un moment jouissif pour l’ouïe

Puis elle annonce le groupe de Maë Defays, un quartet aux compositions originales situées entre l’Europe et les Caraïbes. Ensuite Pasdeloup prend place sur la scène. Ici ce plus ancien orchestre symphonique, en France à nos jours, est dirigé par la merveilleuse cheffe Mélanie Lévy-Thiébaut.

À cette formation exceptionnelle s’ajoute la superbe soprano Mariamielle Lamagat, diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Mais aussi lauréate du Grand prix de la deuxième édition du Concours International de chant des Grandes Voix Lyriques d’Afrique.

Et bien évidemment le parrain de cette 21ème édition, l’excellent pianiste André Manoukian s’installe au piano. Alors cette magnifique personne pleine d’humour joue pour le plus grand plaisir du public.

Puis la soirée d’ouverture se clôture, au siège de l’Unesco, avec Baloji. Ce rappeur belge d’origine congolaise, réalisateur et artiste aux multi casquettes, est accompagné par les voix puissantes de ses excellents choristes.

La Semaine du Son Unesco en France et à l’étranger

Alors avec un programme toujours dynamique et captivant partout en France, La Semaine du Son est aussi présente au niveau international depuis 2019. Car ce rendez-vous majeur sur l’importance de la qualité du son et de la santé auditive est organisé également dans plus d’une vingtaine de pays. Allant de la Belgique au Brésil en passant entre autres par le Canada, l’Égypte, la Guinée équatoriale, le Japon, le Liban, le Mexique.

Voilà comment cette association sensibilise le public, les élus et tous les acteurs des enjeux du sonore.

Or cet événement lancé en 2004 et créé par ingénieur acousticien et clarinettiste Christian Hugonnet est devenu Le rendez-vous du mois de janvier en France. Du coup, l’OMS a repris sa charte vu le nombre croissant de la perte auditive dans le monde. « Plus d’un milliard quatre cent millions de malentendants sur la Planète. Dont six millions en France. Et, depuis 2019, l’Unesco prend La Semaine du Son sous ses auspices et lui accole son nom.

Ainsi cette année La Semaine s’est déroulé du 15 au 28 janvier toujours avec de très belles rencontres. Car sa programmation intense et variée aborde l’écologie et l’environnement sonore sous tous ses décibels. De la pratique musicale aux concerts, en passant par la qualité auditive, la santé, l’urbanisme, la vie professionnelle.

La Semaine du Son Unesco et le cinéma

Par ailleurs, parmi ses différentes activités La Semaine du Son offre le Prix de La Meilleure création sonore à un long-métrage dans la sélection Un Certain regard au Festival de Cannes.

Mais aussi à un court-métrage réalisé d’après une création sonore inédite d’un compositeur élu pour le concours international Quand le son créé l’image. En 2024, par exemple, c’était sur une musique de Rone. En 2025 ce sera sur une composition de Thomas Dutronc, parrain de La Semaine l’année dernière.

Bref, La Semaine du Son est d’évidence une association d’utilité publique. Elle est reconnue d’intérêt général à caractère social. Et même son adhésion est très abordable. Voire sur son site.

Yann Daydé et Neide Olívia De Souza.